Comète impériale

Docteur en histoire de l’astronomie, membre de l’Académie de Nîmes, véritable passionné et transmetteur de savoir, Jean-Michel Faidit a sorti de l’oubli et relancé la fête du Soleil célébrée par Flammarion et Eiffel à la Tour Eiffel avant 1914.Il est fondateur du planétarium de Montpellier.

L’activité éditoriale de cet auteur Saint Chaptois a commencé il y a 35 ans, en 1986, avec un ouvrage sur « L’Observatoire de la Babote » à Montpellier, suivi par d’autres livres régionaux comme « Le pavillon astronomique du Jardin des Plantes de Montpellier », « Montpellier et les éclipses ».

La dimension nationale de ses écrits démarra avec son livre sur les « Limites et Lobes de Roche » paru chez Vuibert en 2007.

Son activité s’est beaucoup développée durant la dernière décennie dans le cadre des Presses du Midi avec une moyenne d’un livre par année sur des sujets variés :
– « Ces Français dans la Lune »,
– « Destination Mars », – « Jean Jaurès et le Gard »,
– « Mairan et les premières théories des aurores boréales »,
– « 1914-1918 : Carnet de campagne de l’Adjudant César », grand-père de l’auteur.
Au cours du printemps 2018, il a présenté une conférence richement documentée sur la vie et l’œuvre du fondateur de l’éducation physique pour tous, Hippolyte Triat, un athlète aux mensurations exceptionnelles né le 14 octobre 1812 au château de Saint-Chaptes.

Son avant-dernier ouvrage « Napoléon et la comète impériale » est diffusé en 2021 dans le cadre du Bicentenaire de la mort de l’Empereur. L’auteur retrace l’histoire de la découverte de cette comète en 1811 par l’astronome ardéchois honoré Flaugergues. L’empereur marque son intérêt pour cette comète flamboyante, reflet céleste de son règne et la désigne « Comète impériale ». Il l’utilisera pour illustrer son calendrier impérial de 1812. « La comète impériale de 1811 » fut à l’origine du « vin de la comète ». En effet, le vin produit cette année-là fut d’une telle qualité et quantité qu’il resta dans l’histoire comme « le vin de la comète », qui inspira d’ailleurs une chansonnette d’Aristide Bruant en 1883.

Enfin, son treizième et dernier livre paru concerne l’astronomie et l’histoire de la photographie céleste. Une partie de cet ouvrage présente notamment les 166 personnalités françaises qui ont donné leur nom à un cratère de la Lune.

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