Si au XXème siècle le développement des villes a été pensé en fonction de l’automobile, le XXI ème propose une nouvelle approche qui tend à restaurer la place de l’homme au cœur de sa ville ou de son village, même si cette pratique a encore du mal à être respectée … A Saint Chaptes, alors que la première tranche de réfection totale de l’artère qui traverse le village est quasiment terminée, il paraît nécessaire, instructif et dans l’intérêt de tous les usagers de la route de faire le point sur les aménagements routiers appelés « zones de rencontre ». Ils ont pour but de faciliter et de sécuriser les déplacements des piétons, cyclistes et autres adeptes de mobilité douce, en particulier lors des traversées de chaussées.
Une telle zone est en vigueur depuis plusieurs années sur l’Avenue du Champ de Foire. Désormais, dans le périmètre compris entre la Rue Adrien Levat et la Rue Richelieu entourant la boulangerie, et sur la totalité de la Rue du Commandant Mézergues, la voirie locale est dotée de nouvelles zones de rencontre. Celles-ci sont matérialisées par des petits panneaux présentant la figurine d’un piéton, d’un cycliste, d’une automobile et mentionnant la réduction de la vitesse à 20 km/h.
Sur une zone de rencontre, les piétons sont totalement prioritaires, c’est-à-dire qu’ils sont autorisés à circuler sur la chaussée sans y stationner et qu’ils bénéficient de la priorité sur les véhicules. Les véhicules y ont accès à une vitesse limitée à 20 km/h et ne doivent pas forcer les piétons à se ranger vite pour les laisser circuler.
Faut-il rappeler que la vitesse reste limitée à 30 Km/h dans les autres rues du village et que les priorités à droite doivent être respectées ?
Il faut reconnaître que les panneaux d’entrée et de sortie de ces zones sont d’un format qui ne facilite pas leur visibilité. Même les automobilistes vertueux peuvent avoir du mal à les voir. Afin de renforcer cette signalisation, et d’accroître les conditions de sécurité des piétons, l’arrêté du 23 septembre 2015 ouvre la possibilité de reproduire au sol les figurines portées sur les panneaux.