La dernière facture d’eau datée du 2 mars
2020 aura soulevé de nombreuses
questions chez les usagers quant à la
consommation réelle, son montant, les
modalités de règlement et alimenté les
mécontentements faute de réponses
satisfaisantes de la part des «autorités
compétentes». En revanche, les employés
de ce qui fut la régie de l’eau de Nîmes
Métropole jusqu’au 31 décembre 2019,
avec la SAUR comme prestataire de service,
bien que submergés par les piles de
dossiers en souffrance et malgré leur
réaffectation dans d’autres services de
l’agglo, s’appliquent à apporter les
explications et rectificatifs nécessaires aux
aléas des estimations, absences de relevé
des compteurs et parfois même inexistence
de dossier pour des compteurs pourtant
actifs. Quand les tuyaux d’eau se « font des
noeuds », le système se transforme en
« usine à gaz ». La crise sanitaire n’a rien
arrangé, empêchant officiellement le Trésor
Public d’émettre les titres de paiement,
contribuant ainsi à renforcer le cafouillage
ambiant. Faut-il une nouvelle fois faire
appel à Elise Lucet pour faire la lumière sur
cette réorganisation consistant à transférer
la totale gestion de l’eau et de
l’assainissement à « Eau de Nîmes
Métropole », filiale de VEOLIA, dans le
cadre d’une délégation de service public.
Ces éléments d’actualité incitent à
recommander à chacun d’effectuer un
relevé régulier de son compteur, télé-relevé
ou pas !
Jean Marie AMEN. JFT